L'exode des albanais
Pendant les années 1990, quelques mois après la chute du mur de Berlin, symbole parmi les symboles, des exodes massifs vers l'Ouest ont marqué en Albanie le début de mouvements semblables à ceux qu'avaient connu les autres pays d'Europe centrale et orientale. Les personnes se dirigeront principalement vers l'Italie, la France et l'Allemagne après avoir gagné le statut d'émigrants politiques. A la fin de l’année, environ 3 000 citoyens albanais d'origine grecque passent illégalement la frontière gréco-albanaise et autres 20 000 personnes embarquent pour l'Italie. En fait, l'Italie doit accueillir 18 000 personnes, qui seront ensuite rapatriées par voies aérienne et maritime par les autorités italiennes.
Cet image montre le premier exode des albanais
vers l’Italie après environ cinquante ans de dictature, pendant ce que, l’Albanie
a été déclaré le premier pays complètement athéiste au monde.
Le port de Vlore (au sud)
Après 1991, aucun autre mouvement de cette
ampleur n'est noté, mais l'hémorragie continue à un rythme plus lent et le
jeunes sont généralement âgées de moins de 30. Le départ pourrait être lourd de
conséquences économiques, politiques et sociales pour l'Albanie.
En fait, une autre période d’émigration des
albanais, mais cette fois n'est pas une exode, a passé pendant l’année 1997/8 quand le gouvernement, prenant
note de la faillite de deux des principales «sociétés d'investissement», a
interdit toutes les sociétés pratiquant les systèmes de pyramides, présentes
aussi dans les Etats-Unis pendant l’époque de développement. C'est le 15 janvier 1997, quand pour la
première fois, le peuple attaque les bâtiments publics comme signe de révolte
contre l’état après avoir perdu l’argent investi dans ces sociétés. En
particulier, des manifestants ont attaqué une caserne de l'armée albanaise à
Vlore et se sont emparés de centaines d'armes sans que les soldats ne
résistent. Les habitants de Vlorë sont devenues active, et c'est parce qu'on
voulait les faire taire par les armes qu'ils ont commencé à prendre des armes.
Et à la double surprise du gouvernement et du monde, les militaires de Vlorë
semblaient plutôt d'accord avec les insurgés, se laissant dépouiller sans
résistance. Le 28 février, sur Vlore est décrété l'état d'urgence. La même
chose a continué développer dans toute l'Albanie.
C'est exactement pendant ce période que mon
père a décidé d’émigrer en Italie parce qu'il ne voyais pas une future pour sa
famille. Nous sommes partis le 20 Mars 2008 du port de Durres, et sommes
arrivés à Bari, en Italie du sud, le jour suivant, où il neigeait. Pour nous,
et pour mil des albanais, l'Italie était 'la terre promise'.
Merci pour votre attention :)
Luela